L’âme fait partie des grands mystères de la vie. Elle représente le second grand précepte de la vie après le concept de vie et de mort. On lui attribue de nombreux noms interchangeables selon les croyances, les religions ou encore les philosophies. Ainsi, elle porte le nom de conscience, de moi supérieur, de khi ou encore de présence lumineuse. Pourtant le principe reste le même : elle est le lien entre le corps physique et l’esprit. Elle est souvent définie comme l’essence de l’être. Comme toute notion impalpable, elle reste un concept… un concept récemment démontré par la science.
La science et l’âme, une longue histoire
Le mystère de la mort est un sujet qui a passionné et passionne encore les scientifiques de tous les pays. Au-delà de la simple constatation de l’arrêt des fonctions vitales du corps physique et de sa décrépitude, les scientifiques se sont interrogés sur l’âme. Ces interrogations proviennent notamment des témoignages des personnes plongées dans le coma ou encore des personnes ayant été en mort physique quelques instants et qui toutes rapportent la même chose : une lumière intense et une sensation de lévitation du corps. Ces descriptions ont longtemps été prises pour une hyperactivité cérébrale du cerveau en manque d’oxygène. Pourtant, elles ont été suffisamment nombreuses pour soulever des questions dans le corps scientifique. Aussi, certains ont décidé de mener des études afin d’apporter une réponse concrète à cette notion souvent exploitée par la métaphysique.De là sont nées les expériences de mort imminente appelée aussi NDE (Near Death Experience). Ces pratiques ont même fait l’objet de films comme « l’expérience interdite ». Mais c’est en 1975 qu’un livre, la Vie après la Vie, du docteur Raymond Moody soulève des questions dans le monde scientifique. Après avoir recueilli de nombreux témoignages de personnes ayant fait l’expérience de mort imminente, il relate les détails qui laissent à penser que l’âme subsiste après le décès du corps physique. Tous les témoignages parlent de décorporation, de rencontres avec les défunts de la famille, de lumière blanche, de sensation de flottement et ainsi de suite. Le nombre de témoins et les similitudes dans les témoignages ne peuvent que corroborer l’existence d’une vie après la mort et de la présence de l’âme dans une autre dimension. En 2001, le cardiologue néerlandais Pim Van Lommel apporte une preuve irréfutable contre ceux qui continuent de clamer que tout cela n’est que pure hallucination due à un sursaut de l’activité cérébrale. Il démontre, par plusieurs rapports sur les morts imminentes, que le cerveau ne présente pas d’activité au moment des NDE. Le cerveau ne travaillant pas, la théorie des hallucinations s’effondre.
Toujours plus loin dans la recherche de l’âme
Les sceptiques ont contre attaqué suite à cette découverte en tentant des expériences de mort imminente contrôlée sur des patients. Ce sont des neurologues qui ont été les maitres du jeu en stimulant certaines parties du cerveau afin de créer des hallucinations. Ils ont donc prouvé que la théorie de Van Lommel ne tenait pas. En effet, celui-ci estime, d’après ses recherches, que le cerveau n’est pas le centre d’activité de l’homme, mais est actionné par l’âme qui en prend possession au moment de l’incarnation et le délaisse au moment de la mort su corps physique. Le professeur a contre attaqué ses détracteurs en leur opposant un fait auquel ses opposants n’ont toujours pas trouvé de réponse. Sur 444 patients étudiés, 12 % ont fait l’expérience de NDE et 100 % de ces 12 % ont également été capable de relater les conversations entre les soignants et de décrire exactement la scène de leur réanimation. Comment auraient-ils pu le faire sans décorporation et si leurs « visions » concordantes n’étaient que des hallucinations ?La question reste donc ouverte sur plusieurs points et les scientifiques continuent les expériences afin de prouver ou au contraire de rejeter la théorie du concept de l’âme. On peut également citer dans le catalogue des expériences menées, cette constatation troublante constatée par des médecins sur le corps physique. Au moment de la mort, le poids du corps perd immédiatement 21 grammes avant que les liquides ne commencent à quitter le corps. Ils en ont donc déduit que le poids de l’âme était égal à 21 grammes.