Karma et dharma : comment passer sur le bon chemin ?

Karma et dharma : comment passer sur le bon chemin ?

Le karma est souvent évoqué quand les choses vont mal dans la vie d’une personne et plus généralement quand des catastrophes touchent une nation ou même affectent le monde entier. Cette notion venue du bouddhisme est souvent associée au dharma se présentant comme le concept de la vie totalement équilibrée. Cependant, cette vue est bien trop simpliste pour être évoquée de la sorte. Pour connaître le sens réel du karma et du dharma, nos experts vous invitent à un voyage au plus profond de l’univers…

Le karma expliqué pour mieux comprendre ce qu’il implique

Dans le traité sur le feu cosmique, il est dit que : « Dans certaines limites, l’homme est véritablement “l’artisan de sa destinée”, et peut entreprendre une action qui produira des effets dont il reconnaîtra qu’ils dépendent de son activité dans tel ou tel domaine. Il répète, sur une échelle miniature, ce que fait le Logos sur une échelle plus vaste ; il devient donc ainsi l’arbitre de sa destinée, le producteur de son propre drame, l’architecte de sa propre maison et l’instigateur de ses propres affaires. Bien qu’il soit le point de rencontre de forces sur lesquelles il n’a aucun contrôle, il peut cependant utiliser ces forces, les circonstances et l’environnement et, s’il le désire, les faire servir ses propres fins. ». C’est ainsi que peut se résumer le karma. Simplifié pour être transmis aux hommes, le karma est souvent assimilé à la loi universelle de la cause à effet et représenterait le prix à payer pour les mauvaises actions passées. Or, cela est un petit plus compliqué que cela.


En fait, le karma est bien une somme d’actions qui vont produire des effets positifs ou négatifs. Ces effets sont appelés les fruits du karma. Ce sont eux que l’on nomme généralement sous la désignation de karma et c’est là, la première erreur. Les résultats des actions engagées dans le bon ou le mauvais sens se font sentir dans la vie en cours, mais peuvent aussi être reportés sur les suivantes. Et dans ce cas, les difficultés sont augmentées, car, ayant perdu notre mémoire karmique, on se demande bien pourquoi tout cela nous tombe sur la tête. Il faut donc effectuer une analyse transgénérationnelle pour se rendre compte des actes qui ont conduit à la situation présente. Le karma en lui-même et donc lié à l’action. Croire qu’attendre que l’orage passe pour défaire un mauvais karma est complètement utopique. En effet, seule l’action peut délier une autre action.

Le dharma, l’autre chemin possible vers l’évolution

Le dharma est lui aussi issu de la culture bouddhique. Et bien qu’il soit d’usage de penser qu’il est plus facile de vivre son dharma qu’un karma, la notion est suffisamment subtile pour s’interroger. En effet, le dharma représente l’équilibre des lois universelles. L’homme qui l’emprunte à déjà « payer » ses dettes karmiques et est suffisamment évolué pour prendre conscience que tous ses actes, paroles et intentions doivent être formées dans l’amour pour ne pas s’éloigner du chemin. Mais voilà ! Il est justement difficile pour l’homme de rester dans cet équilibre parfait où l’amour doit être à l’origine de tout ce qu’il fait, pense ou dit. Il faut bien avouer que cela semble presque impossible sauf pour des êtres très avancés spirituellement.


Mais là où l’on s’interroge, c’est sur les informations qui semblent contradictoires entre la recherche de cet équilibre parfait et l’expérimentation dans la matière. L’univers est un tout qui nous relie tous les uns aux autres. Alors, comment rester dans l’amour quand la personne avec laquelle on interagit est encore au stade d’expérimentation de fréquences basses et se créer du karma négatif de par ses actes ? En fait, une subtilité est apportée dans les textes sacrés incluant la notion de libre arbitre. En effet, le dharma demande que l’on aide son prochain à s’aligner sur sa mission de vie et à trouver l’équilibre s’il le souhaite. C’est donc une question de volonté de l’autre aussi que de vouloir rejoindre le dharma. On ne peut pas amener quelqu’un à évoluer sans son consentement plein et entier. Il faut donc savoir parfois renoncer tout en restant dans l’amour.

Dharma et karma, des notions complexes ramenées à dimension humaine

Le dharma et le karma sont donc issus des lois de l’univers et contribuent à l’apprentissage de l’homme à travers ses actes, ses intentions et ses pensées. Il est donc tout à fait envisageable de raisonnablement penser que la réalité n’est qu’une matrice créée par les dharmas et karmas des hommes du monde entier.

Le karma est souvent évoqué quand les choses vont mal dans la vie d’une personne et plus généralement quand des catastrophes touchent une nation ou même affectent le monde entier. Cette notion venue du bouddhisme est souvent associée au dharma se présentant comme le concept de la vie totalement équilibrée. Cependant, cette vue est bien trop simpliste pour être évoquée de la sorte. Pour connaître le sens réel du karma et du dharma, nos experts vous invitent à un voyage au plus profond de l’univers…Le karma expliqué pour mieux comprendre ce qu’il impliqueDans le traité sur le feu cosmique, il est dit que : « Dans certaines limites, l’homme est véritablement “l’artisan de sa destinée”, et peut entreprendre une action qui produira des effets dont il reconnaîtra qu’ils dépendent de son activité dans tel ou tel domaine. Il répète, sur une échelle miniature, ce que fait le Logos sur une échelle plus vaste ; il devient donc ainsi l’arbitre de sa destinée, le producteur de son propre drame, l’architecte de sa propre maison et l’instigateur de ses propres affaires. Bien qu’il soit le point de rencontre de forces sur lesquelles il n’a aucun contrôle, il peut cependant utiliser ces forces, les circonstances et l’environnement et, s’il le désire, les faire servir ses propres fins. ». C’est ainsi que peut se résumer le karma. Simplifié pour être transmis aux hommes, le karma est souvent assimilé à la loi universelle de la cause à effet et représenterait le prix à payer pour les mauvaises actions passées. Or, cela est un petit plus compliqué que cela.
En fait, le karma est bien une somme d’actions qui vont produire des effets positifs ou négatifs. Ces effets sont appelés les fruits du karma. Ce sont eux que l’on nomme généralement sous la désignation de karma et c’est là, la première erreur. Les résultats des actions engagées dans le bon ou le mauvais sens se font sentir dans la vie en cours, mais peuvent aussi être reportés sur les suivantes. Et dans ce cas, les difficultés sont augmentées, car, ayant perdu notre mémoire karmique, on se demande bien pourquoi tout cela nous tombe sur la tête. Il faut donc effectuer une analyse transgénérationnelle pour se rendre compte des actes qui ont conduit à la situation présente. Le karma en lui-même et donc lié à l’action. Croire qu’attendre que l’orage passe pour défaire un mauvais karma est complètement utopique. En effet, seule l’action peut délier une autre action.


Le dharma, l’autre chemin possible vers l’évolutionLe dharma est lui aussi issu de la culture bouddhique. Et bien qu’il soit d’usage de penser qu’il est plus facile de vivre son dharma qu’un karma, la notion est suffisamment subtile pour s’interroger. En effet, le dharma représente l’équilibre des lois universelles. L’homme qui l’emprunte à déjà « payer » ses dettes karmiques et est suffisamment évolué pour prendre conscience que tous ses actes, paroles et intentions doivent être formées dans l’amour pour ne pas s’éloigner du chemin. Mais voilà ! Il est justement difficile pour l’homme de rester dans cet équilibre parfait où l’amour doit être à l’origine de tout ce qu’il fait, pense ou dit. Il faut bien avouer que cela semble presque impossible sauf pour des êtres très avancés spirituellement.
Mais là où l’on s’interroge, c’est sur les informations qui semblent contradictoires entre la recherche de cet équilibre parfait et l’expérimentation dans la matière. L’univers est un tout qui nous relie tous les uns aux autres. Alors, comment rester dans l’amour quand la personne avec laquelle on interagit est encore au stade d’expérimentation de fréquences basses et se créer du karma négatif de par ses actes ? En fait, une subtilité est apportée dans les textes sacrés incluant la notion de libre arbitre. En effet, le dharma demande que l’on aide son prochain à s’aligner sur sa mission de vie et à trouver l’équilibre s’il le souhaite. C’est donc une question de volonté de l’autre aussi que de vouloir rejoindre le dharma. On ne peut pas amener quelqu’un à évoluer sans son consentement plein et entier. Il faut donc savoir parfois renoncer tout en restant dans l’amour.


Dharma et karma, des notions complexes ramenées à dimension humaineLe dharma et le karma sont donc issus des lois de l’univers et contribuent à l’apprentissage de l’homme à travers ses actes, ses intentions et ses pensées. Il est donc tout à fait envisageable de raisonnablement penser que la réalité n’est qu’une matrice créée par les dharmas et karmas des hommes du monde entier.


Beaucoup voient le karma comme une fatalité irrémédiable qui ne vous apporte qu’ennuis en tout genre et embûches insurmontables. Mais si le karma était en fait toute autre chose. Si la loi de cause à effet n’était pas la seule responsable du karma. Et si ce chemin de vie si chaotique n’était en fait qu’un miroir, une illusion qui créer des situations pénibles non pas par plaisir, mais pour apprendre quelque chose ? Et si on arrêtait de penser que le karma n’est qu’une fatalité, serions-nous prêts à en apprendre les leçons ? 
Le karma, un concept bien plus compliqué que ce qu’il n’y paraitLe terme « karma » vient de la religion bouddhiste. En effet, dans cette religion, le karma est une punition éternelle pour des actes effectués dans une vie antérieure. Elle le voit donc comme une fatalité. Ainsi, cette fatalité ne s’abat pas sans raison sur l’homme. Chacun nait naturellement enclin à faire le bien. Pourtant, chacun nait aussi avec le libre arbitre. Dans la mesure où quelqu’un fait le mal, c’est qu’il l’a choisi et par là même accepte la sanction qui va avec, c’est-à-dire le payer indéfiniment à chaque cycle de réincarnation. Or, cela voudrait dire qu’il est impossible de se défaire de son karma et que la punition ne peut que se répéter sans jamais s’arrêter. La religion bouddhiste répond à cela que Dieu a créé l’univers pour que chaque chose soit à sa place. Ainsi, si les riches sont riches, c’est parce qu’ils l’ont mérité dans leur vie antérieure et si les pauvres sont pauvres, c’est qu’ils l’ont bien cherché aussi par leurs actions passées. Elle dit aussi que ce qui a été fait ne peut être défait. La situation semble donc bloquée et cette vision est relativement pessimiste.


Or, le karma n’est pas que cela, une simple relation de cause à effet sans issue possible. Si l’on reprend le terme sanscrit « karma », on s’aperçoit qu’il signifie action. Or, c’est bien une action de notre part qui nous a menés à créer un karma. Mais si on le prend d’un autre angle, le karma c’est-à-dire l’action pourrait aussi être celle qui nous permet de nous sortir de situations difficiles. Vu sous cet angle, le karma prend un tout autre sens. Il ne s’agit plus de subir des évènements négatifs pour payer une action passée, mais d’agir pour résoudre une situation antérieure non résolue. Et là, tous les espoirs sont permis. Le karma n’est plus une punition, mais un apprentissage, une leçon de vie destinée à nous faire évoluer vers une version améliorée de nous-mêmes. En effet, pour reprendre les dogmes des religions, Dieu nous a créés avec une dualité, une part d’ombre et de lumière. Il ne peut nous punir pour avoir goûté à l’ombre sinon comment pourrions-nous trouver l’équilibre entre le bien et le mal sans expériences ?




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Le karma positif, un chemin d’évolution personnel vers un mieux-être

Le parcours n’a rien de facile et portant que serait la vie sans défi ? Le karma positif peut se vivre dans ce sens : un défi lancé par la vie pour tester nos limites et faire ressortir le meilleur en nous. Dans ce cas, la notion de dette à payer devient moins lourde à porter, moins contraignante, moins rigide que ce que veut bien montrer la religion bouddhiste. La loi de cause à effet n’est plus la seule en jeu. En effet, la loi de potentialité permettant d’exprimer dans le réel, dans la matière, le potentiel que nous portons en nous est une façon d’agir. Notre potentiel est forcément bon. Il ne peut donc que coopérer à notre évolution et donc venir contrer le karma négatif.


La loi du don, quant à elle, implique que tout ce que nous donnons, nous le recevons en retour. Si nous donnons du bon durant notre vie, il ne peut revenir que du bon et contribuer à là encore alléger le karma. La loi du moindre effort consiste quant à elle à suivre la voie de la simplicité et de l’harmonie. La loi d’intention et de désir permet de planter les graines de ce que nous désirons. La loi du détachement nous permet de lâcher prise, car nous savons que l’univers agit dans notre intérêt. Enfin, la loi du dharma nous donne la voie à suivre pour permettre à nos potentialités d’être bénéfique à tous. Toutes ces lois de la nature nous donnent les clés pour exprimer nos êtres véritables et ne pas rester enchainé dans un karma négatif.

Le karma dans une vision moderne

Finalement, tout le monde commet des erreurs menant à des blessures volontaires ou involontaires. Il n’y a qu’à lire la comédie humaine de Balzac pour se rendre compte que nous sommes tous la victime ou le bourreau d’un autre. Le karma doit être vu comme un chemin de libération du triangle de Kapman plus que comme une fatalité insoluble.



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