Lorsqu’un être cher part pour l’autre monde, ceux qui restent ressentent un immense vide. Ce manque peut être comblé partiellement par la communication avec les morts et ainsi accélérer le processus de deuil. Mais comment s’y prendre pour communiquer avec les défunts ? Est-ce réellement possible ? Quelles sont les différentes techniques envisageables ? Le point sur les méthodes de communication avec les morts se trouve dans notre dossier.
Communiquer avec les défunts, une amélioration du processus de deuil
Les professionnels du deuil et de ses blessures sont unanimes pour le dire : la communication avec le défunt facilite et accélère le processus de deuil. En effet, il est établi que le deuil doit se faire selon 7 étapes :- Le choc : cette émotion est ressentie violemment lors de l’annonce de la mort, surtout si elle est brutale. C’est une phase extrêmement courte.
- Le déni : c’est le refus de croire en la mort. S’engage alors une phase, très courte aussi, de discussion intérieure
- La colère : « Pourquoi une telle injustice ? » est la phrase qui revient fréquemment durant cette période qui dure plus ou moins longtemps
- Le marchandage : là encore, c’est une phase où l’on croit que l’on peut ramener le mort à la vie en donnant quelque chose qui nous est chère en échange.
- La tristesse : il ne faut surtout pas la laisser se transformer en mélancolie, mais il faut la laisser sortir, pleurer sans se retenir.
- La résignation : on prend peu à peu conscience que l’on ne peut revenir en arrière.
- L’acceptation : on accepte que la personne soit morte et on essaie de recommencer à vivre.
Une dernière étape peut être ajoutée. Il s’agit de la reconstruction. On est dans une phase de résilience où l’on essaie de commencer une nouvelle vie sur de nouvelles bases.
Or, ces phases de deuil très douloureuses peuvent être accélérées par la communication avec les morts. Si pendant des décennies, il était conseillé de ne plus penser au défunt, de ne surtout pas leur parler, voire de complètement les oublier, les thérapeutes se sont rendu compte de la toxicité de ces recommandations et prônent maintenant l’inverse. Le défunt ne doit pas être oublié, bien au contraire ! Tout simplement parce qu’il se trouve juste dans la pièce d’à côté.
Les méthodes de communication avec les défunts
Plusieurs méthodes existent pour communiquer avec un mort. Vous pouvez passer par un médium qui rentrera en contact avec le défunt et pourrez discuter avec lui par l’intermédiaire du voyant. Cette technique est toujours appréciée, car elle ne demande aucun effort de notre part. C’est le médium qui fait tout. Vous pouvez également vous tourner vers l’IADC (Induced After-Death Communication : Communication induite avec les défunts), une méthode révolutionnaire mise au point par le Dr Allan Botkin.Cette technique se base sur l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing : Désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires). L’EMDR est une technique de thérapie basée sur les mouvements des yeux afin d’éliminer les chocs traumatiques enregistrés par le cerveau. Cette technique est utilisée avec succès sur les vétérans du Vietnam ou encore les victimes d’attentats, donc il s’agit de chocs émotionnels très violents.
Or, le deuil est un choc émotionnel très violent. Et le Dr Botkin a décidé de l’utiliser pour le traitement du deuil. C’est en faisant ces séances que plusieurs patients, une fois revenus à leur état normal, lui ont fait part de leur contact visuel, auditif et même sensoriel lors de la séance avec le défunt. Le Dr Botkin a donc poussé plus loin ses recherches et l’a même expérimenté sur lui-même. Il a finalement mis au point l’IADC qui permet à tout un chacun de communiquer avec les défunts. Depuis lors, de nombreux thérapeutes se sont formés à cette technique et obtiennent de très bons résultats. Environ les 2/3 des patients arrivent à parler avec les morts lors des séances. C’est alors que le deuil se fait plus vite, faisant plus facilement passé le sentiment d’abandon dû à la perte et la culpabilité souvent liée au deuil.